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Foto van <p>Moulin de Bersillies</p>, Bersillies-l'Abbaye (Erquelinnes), Foto: Robert Van Ryckeghem, 30.07.2008 | Database Belgische molens © Foto: Robert Van Ryckeghem, 30.07.2008

Moulin de Bersillies

Rue du Moulin
6560 Bersillies-l'Abbaye (Erquelinnes)

sur la Thure
cadastre section A n° 165

50.260956, 4.151579 (Google Maps)
Privaat
ca. 1542 / 1742
Bovenslag watermolen
Korenmolen
Natuurstenen gebouw, deel van boerderij
Bovenslagrad (verwijderd)
Nog grotendeels bewaard
Watertoevoer gedempt, sluiswerk verdwenen, nog waterval
---,
Niet beschermd
Geen
Op aanvraag bij de eigenaar-bewoner

Beschrijving / geschiedenis

Moulin à eau sur la Thure.
Attesté en 1583 et 1608.
Hors activité dans le 1er tiers du 18e siècle.
Reconstruit en 1742.
N'appartient plus au seigneur depuis 1736.
Reconstruction du barrage et des vannes en 1828.
Arrêté en 1925.
Bâtiment du 18e siècle avec dépendances du 19e siècle.
Mécanisme conservé. Etang asséché.

Le moulin de Bersillies se situe sur la Thure. Celle-ci s'inscrit à cet endroit au milieu d'une plaine alluviale déjà un peu élargie. La documentation historique atteste de l'existance au voisinage de ce moulin d'un barrage et d'une retenue d'eau. Les traces matérielles témoignent plutôt en faveur d'une dérivation. On distingue en effet une dépression à l'ouest du moulin. C'est là sans doute que passait primitivement le cours de la rivière. Le lit actuel se situe vers l'est, pratiquement au pied du versant du plateau. On peut imaginer que la dérivation créée en vue de l'alimentation du moulin aura finalement "confisqué" tout le débit de la rivière. Un petit étang garde peut-être la trace du vivier que le moulin contrôlait également de ce côté.

Le bâtiment toujours habité, se signale à l'attention par un corps de logis allongé, précédé d'une vaste cour. Il remonte certainement au 18e siècle, malgré des remaniements ultérieurs. Il ne reste apparemment plus guère de trace du bief, ni de l'étang. L'établissement est situé aux limites de Cousolre (parcelles cadastrées section A n° 165 et 168 bis pour l'emplacement de l'étang), à l'extrème sud du village, et il faut rappeler que, tout comme les localités voisines aujourd'hui françaises, Bersillies fit longtemps partie de la prévôté de Maubeuge.

D'un point de vue architectural, le moulin se situe dans le prolongement d'un grand corps de logis et est, comme lui, bâti essentiellement en moellons de calcaire des environs. La toiture en bâtière se termine par une croupe dans laquelle est établie une haute lucarne qui arbritait probablement le monte-charge. Une porte, partiellement bouchée, s'ouvrait au niveau du premier étage et servait pour le transbordement des matières.

La première mention du moulin de Bersillies remonte à 1582 et apparaît dans un compte du domaine de Beaumont. Ce compte nous apprend que le seigneur (Philippe de Croy) a concédé à Henry du Trieu le droit d'utiliser le cours d'eau pour un terme de quarante ans et que du Trieu a fait construire un moulin à blé à deux tournants. On en est alors au quarantième payement, acquitté par le fils du constructeur, ce qui situe la construction en 1542. Le bail est renouvelé mais, en 1605, le moulin avec le bief et l'habitation du meunier deviennent propriété seigneuriale par l'achat qu'en fait Charles de Croy. Il n'est pas question de banalité mais il est simplement précisé que les habitants de Bersillies, ainsi que ceux de Jeumont, Cousolre, Colleret et Aibes (tous actuellement dans le département du Nord) ont coutume d'aller y moudre leur grain.

De 1700 à 1721, les comptes seigneuriaux de Beaumont font mention de la "masure avec grange et jardin" du moulin de Bersillies, mais ne nous renseigent jamais sur l'activité de celui-ci. Il est cependant cité par le recensement de 1739. Puis, un autre document nous apprend qu'il a été reconstruit et remis en état de marche en 1742 par le sieur Renaud, connu comme bailli de Beaumont. Le Chapître de Maubeuge fait alors défense aux habitants de ses seigneuries d'y porter encore leur grain car Barsillies n'est plus en France.

Le moulin est toujours signalé comme actif en 1789, en 1828 et en 1834 (avec, à ce moment, une scierie de marbre qui lui est adjointe), et ainsi de suite jusqu'au recensement industriel de 1896, il ne s'arrêtera qu'en 1926. Son dernier meunier, Isidore Martin, était aussi échevin de la commune.

Cécile DUMONT & Gérard BAVAY

Dicht bij de Franse grens (Cousolre), in de vallei van de Thure en op het einde van de rue du Moulin, bevindt zich een prachtige boerderij. Hierbij hoort een watermolen die nog een groot deel van het binnenwerk bevat.
Aangeduid op Ferraris: KBR Viewer Overzichtskaart 67, Beaumont.
Op de Kadastrale Atlas van P.C. Popp (ca. 1860) vinden we de molen aangduid op het perceel Bersillies: B167, als "Moulin à eau". Er is geen legger voorhanden. -
Het bovenslagrad is reeds lang verdwenen evenals het sluiswerk. De watertoevoer en de spaarvijver zijn gedempt. Er is nog de waterval die aanduidt waar het vroegere sluiswerk zich bevond.
Op de toegangsdeur staan namen en een getal in Romeinse cijfers (xi).

Robert Van Ryckeghem & Lieven Denewet

Archives d'Etat à Mons, Seigneurie de Beaumont, 22, 31 et 32.
Th. Bernier, "Le Besogné de Bersillies-l'Abbaye, précédé d'une notice sur ce village", dans: Documents et rapports de la Société ... de Charleroi, t. 10, 1880, p. 485-541.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Mons, Hannonia, 2008. (Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI), p. 485-486.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Le patrimoine monumental de la Belgique, t. 10, Hainaut. Arrondissement de Thuin, Liège, 1983, p. 331-332.

Overige foto's

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